La "pas de" philosophie du Canadien

À l'instar de mes homologues qui l'ont fait avant moi, soit Sébastien et Steph, je vous présente ma façon de penser et comment j'entrevois la suite des choses pour mes Canadiens de Montréal.

Le but ultime: le plaisirs
Bien que les saisons ont souvents été difficiles par le passé pour mes équipes, mon but dans la ligue est de me faire du plaisirs, d'échanger avec des passionnés de la game comme je le suis. Bien évident, comme tous autour de nous, il serait apprécié de pouvoir mettre la main sur la coupe en bout de ligne, je travailles en ce sens depuis les deux ou trois dernières saisons et les résultats viendront dès cette saison.

Le simulateur
Il y a bien longtemps que j'ai arrêté de vouloir comprendre la simulateur. Je sais qu'il faut un mélange de jeunes e de vétérans, d'offensive et de défensive. L'hiver dernier, alors que mon équipe ne s'en allait nul part, j'ai acquis quelques défenseurs défensifs en fin de carrière, un gardien d'expérience et j'ai fait une remontée au classement. Je tenterai à nouveau cette approche cette saison avec une défensive formée de Mark Borowiecki, Patrick Nemeth et Robert Bortuzzo comme trois meilleurs défenseurs de l'équipe.

Transactions
Ce qui me joue beaucoup de tour lorsque j'effectue des transactions, est que je suis un gars de feeling. J'ai fait des erreurs par le passé en échangeant des joueurs trop rapidement (Giroux, Doughty, etc.). Dans mes transactions ou mes discussions, je ne cherche jamais à avoir le dessus, je recherche des transactions qui aideront les deux équipes. Je ne suis pas du genre à échanger mon équipe au complet quatre fois dans la même année, j'ai déjà été plus actif sur ce marché mais les joueurs que j'affectionne particulièrement sont ceux qui ont la plus grande valeur marchande. Dans le moment, je patch les trous avec des retraités et des joueurs en Europe.

Repêchage
S'il y a bien une science plus inexacte que le simulateur, c'est bien celle du repêchage. Nous avons l'avantage de repêcher un an après la LNH, ce qui nous donne l'opportunité de voir à l'oeuvre les joueurs qui seront disponible pour nous. Je priorise le meilleur joueur disponible au moment de mon choix pour les rondes un et deux. Pour les rondes trois à six, je commence à regarder les joueurs disponibles quinze rang avant ma sélection et je me fais une liste d'environ sept à huit noms et beaucoup de coup de coeur à ce moment. J'aime transiger des choix de sorte d'en avoir entre quatre et six à chaque année, ce qui me permet de sélectionner plusieurs positions différentes. De plus, j'aime bien procéder à un "gros repêchage" au cinq ou six ans, ce qui permet de prendre plus de chance sur certains joueurs sans trop de risque, comme ce sera le cas lors du draft yr 19.

Objectifs à court, moyen et long terme
À court terme, je vise une place en série d'ici les deux prochaines saisons. Par la suite, je veux être en mesure de participer aux séries à chaque saison. Bien sur que l'objectif ultime demeure la coupe, mais combien de DG n'ont jamais mis la main sur le précieux trophée malgré des équipes bien nantis. Mon noyau formé des Comtois, Garland, Shesterkin auquel se greffera au fil des années les Rathbone, Farrance et Guhle me permettra assurément d'implanter une culture gagnante à Montréal.

C'est une bonne approche; j'amuser et aimer suivre nos joueurs!

Tu dois garder tes choix de premières rondes maintenant

Même si tu le dis pas exactement, c'est vrai que tu n'as pas tant besoin d'un noyau de jeunes imposant trop débile pour aller de l'avant. Quelques morceaux suffisent, auquel on peut greffer des vétérans. Tant que tu aies du plaisir, c'est cool, mais il te faudra un gros noyau (pas juste des jeunes) de plusieurs attaquants et défenseurs pour être en séries année après année!