http://legrandclub.rds.ca/profils/64273/posts/101199Jérôme Mésonéro : Du baseball à directeur-gérant d’une équipe de la LHJMQVendredi dernier, ParlonsJunior a profité de sa visite au
Colisée Desjardins pour s’entretenir avec le directeur gérant des Tigres
de Victoriaville, Jérôme Mésonéro, afin d’en apprendre plus sur les
rouages d’un gérant général dans la LHJMQ car
cette fonction est bien plus que simplement regarder des parties de
hockey et congédier des entraineurs comme il le mentionne si bien.
Avant tout, il est intéressant d’en apprendre un peu plus sur l’homme
et ce qui fait qu’aujourd’hui, il soit l’homme à décision d’une équipe
de hockey. Comparativement à d’autres hommes de hockey, il n’a pas un
passé dans le hockey professionnel, sa carrière s’étant terminée dans
le…Midget.
De son propre aveu, il était meilleur au baseball qu’au hockey, il a
d’ailleurs joué pour les Ambassadeurs de Lévis durant une saison et
demie au niveau junior majeur.
Malgré tout, il avait une grande passion pour le hockey, ce qui l’a
amené à diriger des équipes de hockey au niveau amateur mais c’est
vraiment en 1995-1996 que le point tournant est survenu dans la vie du
natif de Lévis.
À ce moment-là, il était entraineur au niveau Midget BB, il fut
approché par Yvan Fortin. Ce dernier lançait la première saison des
Commandeurs de Lévis, une équipe de hockey Midget AAA : « Cet homme-là a eu un rôle important à jouer dans ma carrière» de spécifier l’actuel DG.
Il l’avait alors recruté afin d’être…recruteur. Ayant la piqûre
immédiatement, Jérôme a aussi appliqué sur un poste de dépisteur avec
les Voltigeurs de Drummondville. Ainsi, au tout premier match des
Commandeurs, il était déjà à l’emploi des Volts.
Au bout de 3 saisons, il a abandonné sa carrière d’entraineur au
niveau midget BB pour accepter un nouveau poste, temps plein celui-ci,
dépisteur-chef des Saguenéens de Chicoutimi : «de toute façon, ma
carrière d’entraineur n’allait nulle part » dit-il sans gène. De plus,
il spécifie qu’être entraineur et recruteur, ce n’est pas la même
philosophie et qu’il est très difficile de conjuguer les deux.
C’est ainsi qu’en 2005-2006, le dépisteur dans l’âme est devenu l’homme de confiance des Tigres de Victoriaville.
Un DG, ça mange quoi en hiver?Que fait un directeur gérant du circuit Courteau fait dans une
journée? Beaucoup plus que nous pourrions l’imaginer. C’est de son
rôle de s’occuper de la gestion quotidienne de l’équipe, soit l’embauche
du personnel, la gestion des voyages de l’équipe sur la route,
superviser autant les entraineurs, les joueurs que son personnel de
bureau comme Yves Bonneau, directeur du marketing et relationniste et
Pascal Labarre, directeur administratif.Tout cela sans oublier qu’il doit faire la planification budgétaire et s’assurer que ses joueurs aillent à l’école.
Selon ses dires, c’est vraiment 50% de décision relié au département
hockey et 50% de décision de toutes sortes : « Il n’y a pas de cadre
rigide, il y a des journées que je peux prendre 150 décisions et c’est
vraiment cela qui me fascine» de dire avec passion l’homme de 38 ans.
Bien sur, tout cela vient par bourrée, il peut y avoir des semaines
de 125 heures alors qu’à d’autres moments, c’est beaucoup plus
tranquille, comme en été par exemple.
Équipe Québec des moins de 17 ans.Son plus beau moment dans le hockey est survenu en 2006 alors qu’il
avait été nommé responsable de la sélection des joueurs des moins de 17
ans, un tournoi qui avait eu lieu à Régina. Selon ses dires, l’équipe
Québec n’avait pas gagné la médaille d’or depuis une quinzaine d’années
et n’a pas gagné de médaille depuis ce temps, son équipe avait battu les
États-Unis 5-2 en finale : « J’ai vraiment le sentiment d’avoir
accompli quelque chose avec les joueurs mis en place. Martin Bernard, le
coach, avait fait un travail incroyable. Ce fut un moment clé pour
moi.»
À l’inverse, il n’avait pas de réponse à me donner quant à son pire
moment dans le hockey : «Je crois que le pire moment pour un homme de
hockey est de se faire congédier et ça ne m’est pas arrivé jusqu’à
maintenant. Pour l’instant, je touche du bois mais je sais qu’un jour,
ça m’arrivera» dit-il en toute conscience.
Pour lire et comprendre pour le
06 janvier 2011 fut une date importante dans la carrière de Jérôme Mésonéro, je vous invite à cliquer sur le lien suivant.
Par le fait même, vous pourrez aussi savoir
comment il a fait pour battre richard Martel, l’histoire d’un match.ParlonsJunior.com