Un peu plus d'un an après la méga-transaction qui a envoyé James Neal aux Bruins, le DG du Canadien a accepté de commenter les récents succès de ce dernier à Boston, mais aussi ce qui l'a poussé à effectuer cet échange.
"Écouter, je ne veux pas revenir sur le passé, ce qui est fait est fait. D'abord, nous avons échangé James car nous pensions, l'an dernier, qu'un changement d'air serait bénéfique pour sa carrière, nous ne le sentions pas heureux avec nous depuis sa saison recrue. Nous en avions discuter ensemble, l'équipe de direction, d'entraîneur et lui et nous avons convenu que c'était sans doute la meilleure chose à faire pour la suite de sa carrière."
Croyez-vous, M. Charland, que vous lui avez laisser toutes les chances?"Regarder par vous même, il était employé sur les deux premiers trios constamment ainsi que sur la première vague en avantage numérique. Quand un gars n'est pas heureux, il n'est pas heureux et ça commence à jouer dans sa tête. La confiance, que ce soit en lui, en ses coéquipiers et en ses entraîneurs, n'est plus là et il joue avec moins d'applomb."
James Neal a affirmé, et je cites, plus tôt cette semaine via son copte twitter ceci: - Citation :
- J'ai plus de temps de glace et plus de responsabilité offensive à Boston qu'à Montréal ! Vive Boston !
Qu'avez-vous à répondre?"Absolument rien, il a droit à son opinion et je ne veux surtout pas embarquer dans une guerre de mots. Ce que j'aime moins, c'est qu'il ne semble pas réaliser que nous lui avons offert sa première chance dans la ligue. S'il est plus heureux à Boston qu'ici, c'est permis, Boston étant une belle ville de hockey et s'il joue avec plus de confiance, je suis très heureux pour lui."
Pensez-vous que le DG Gagné a fait quelque chose que vous n'avez pas réussi avec James?"S'il a été capable de lui rentrer de quoi dans la tête, tant mieux pour lui. *rire* Non sérieusement, parfois ça prend un changement d'air pour se libérer la tête. Peut-être même que James s'imposait beaucoup de pression à lui-même, compte-tenu qu'il était vu comme l'un des visage de la reconstruction de notre équipe. À Boston, au talent qu'il y a dans cette équipe, il n'a pas à avoir la pression de devoir marquer 50 buts par saison, alors je crois qu'il a retrouvé le plaisirs de jouer et ça profite à tout le monde."
Mais vous ne lui en voulez pas pour ces propos?"Pourquoi devrais-je lui en vouloir? Il a droit à ses opinions et comme j'ai dis, s'il y a une chose, c'est qu'il n'oublie pas que nous lui avons donné l'opportunité de jouer dans la ligue, que le blâme n'est pas seulement sur les autres, qu'il peut avoir une part des responsabilités dans ce qui lui est arrivé."
Et pour la suite des choses?"Bien cette échange nous a permis de mettre la main sur un gardien de premier plan, Jimmy Howard, qui est dans l'élite à sa position. Mais aussi nous avons pu repêcher un gros bonhomme qui a le potentiel, je dis bien le potentiel, de devenir un marquer de 25-30 buts dans la ligue en Tyler Biggs"