Le Canadien avait débuté la saison sur les chapeaux de roues alors que l'équipe avait surpris la planète hockey, mais force est d'admettre que quelques vingt rencontres plus tard, le portrait a totalement changé si bien que depuis quelques semaines, le DG Charland n'a eu d'autres choix que de liquider certains vétérans.
Oui les blessures sont encore une fois venu hantées le club, au même titre que ça avait exclus l'équipe des séries la saison dernière, mais il ne faut pas regarder que cela. Étincelants en début de campagne, Jonathan Bernier et Igor Shesterkin n'ont pu suivre la cadence, Bernier a quitté, remplacé par Thomas Greiss et ensuite par Craig Anderson.
La défensive fait un travail honnête mais l'attaque fonctionne un match sur quatre.
"Il est difficile de générer quoi que ce soit en attaque lorsqu'il te manque deux réguliers de ton top 6 (Boedker et Garland) et ton défenseur #4 est lui aussi tombé au combat."
En regardant vers l'avant, le Canadien a cédé un choix de premier tour au prochain repêchage (Toronto) aux Bruins en retour du jeune attaquant Jake Debrusk. Ce dernier donnera un excellent coup de main à l'attaque montréalaise, pouvant être utilisé tant à gauche qu'à droite par le personnel d'entraîneur. Dans cette transaction Kyle Turris revient à Montréal.
"Nous n'avons plus le choix de regarder vers l'avant, l'arrivée de Debrusk envoie un message clair, que oui nous allons reconstruire, mais que nous continuerons à nous battre."